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lundi 29 juin 2009

Gradius: le shmup moderne




C'est en 1985 qu' attérit Vic viper dans les salles d'arcade du monde entier. Konami lance le shoot them up moderne avec son Gradius (nemesis en occident).
Pourquoi ai-je choisi Gradius ce mois-ci plutôt qu'un autre? Eh bien, il y a au moins un milliard de raisons mais pour faire simple, j'ai besoin de structurer un peu mon blog.
J'allais faire un sujet sur Guwange, mais je me suis dis qu'il valait mieux commencer par les bases, ce que propose gradius... et retour vers le futur est un film que j'ai vu trop de fois. Dans cette logique je pouvais même commencer par space invaders tu me diras.

En 1985, je viens de naître, je t'épargne donc les mensonges genre "j'ai trop adoré mettre des piécettes dans la borne" et je te laisse demander à tes parents de te faire un reportage... Mieux, si t'es un vieux de la vieille, t' as pu y jouer en live dans le contexte et l'époque d'origine, tu peux laisser un petit comm'.

Quand j'y ai joué pour la première fois au début des années 2000, grâce à l'émulation une fois de plus, j'ai tout de suite senti que je jouais à un monument...

Dans Gradius, tu pilotes un engin au doux nom de Vic viper... mais tu peux le faire évoluer, contrairement à la quasi-totalité des titres de l'époque. Et tu as le CHOIX entre 6 options, respectivement Speed Up, Missile, Double, Laser, Multiple, et ?.

Voilà un screen explicite, certains ennemis lâchent des orbes oranges, t'en prend une et tu pourras choisir l'option à droite... en gros si je prend l'orbe en haut, j'aurais missile et si je prend celle du dessous ensuite, j'aurais droit à Double... pour confirmer ton choix, t'appuies sur A.
Je te l'ai pas encore dis, mais Gradius se joue avec 3 boutons, choix (A) , tir(B) et Missile(C).

On va vite fait passer les différentes options en revue, speed up je ferais pas l'affront de l'expliquer, Missile sert à envoyer des missiles pour détruire les ennemis terrestres, un truc emprunté à Scramble sorti 4 ans plus tôt.
Double permet d'envoyer deux tirs, le classique et un en diagonal vers le haut, tandis que laser remplace le tir par un laser destructeur.
Multiple est l'invention majeur (voir l'article History of the STG pour savoir comment les créateurs ont eu l'idée), une sphere orange suit la trajectoire du Vic et double nôtre puissance de feu... ah oui, ne crois pas que c'est tout, tu peux prendre jusqu'a 4 multiple, ça ne s'appelerait pas multiple sinon. Imagines ta puissance de feu mulipliée par 5, c'est énorme.
"?" est une sorte de bouclier, pratique une fois que t'as l'équipement ultime, ça te donne le droit à l'erreur.

Hormis le gameplay en avance sur son temps, Gradius est un monstre de level design et il est connu aussi pour ça. Plein d'éléments du décor qui te surprennent, qui te font chier ou qui cachent de dangereux "Teki" (ennemis quoi), c'est pas tout les jours que ça arrive, même si il y avait l'ainé Scramble qui s'était essayé au level design avec une certaine réussite.

Et puis le dernier point super important, les Musiques... Gradius est probablement le premier shoot them up à fournir des vrais compositions, et pas des étranges bouillies indigestes sonores.

Que dire d'autre? Puisque c'est d'actualité, Gradius est aux STG ce que Michael Jackson est à la POP: un mythe insurpassable.

Cours l'essayer (pcb, mame, consoles, tout les moyens sont bons) si tu ne connais pas, c'est un évènement important dans ta vie de vrai gamer.
Et puis si jamais tu n'aimes pas, que le jeu à trop vieilli ou que sais-je, il te reste le 5ème épisode, qui est une sorte de remake sorti en 2004 et un des meilleurs shoot them up (si ce n'est le, mais restons modeste) de la playstation 2.

XOXO

lundi 25 mai 2009

Outzone: the shmup of the month.


Ca fait un bail que je n'avais pas donné à manger à ce blog, il était à deux pâtes de crever de faim... C'est honteux c'est sûr, le pauvre. /me s'autoslap.
Bon donc, où en étais-je?* Ah oui, "Outzone: the shmup of the month." (voir the shmup of the 90's d'après pas mal de joueurs.)

Out Zone, c'est un shoot them up à Scrolling Vertical sorti en 1990 par la cultissime société Toaplan, plus précisément nous avons là affaire à un sous genre du shoot them up, le "Run & Gun".
Comme son nom l'indique, t'as ton bonhomme qui court et qui bute tous sur son passage, exit les vaisseaux et les aliens, tu dois te démmerder tout seul, comme Rambo si tu préféres.

Je n'ai pas eu beaucoup de contact avec le run&gun, mais je me souviens très bien de jeux comme commando, rambo (le lien au dessus) ou encore vectorman... mais Outzone est celui qui m'aura mis la plus grosse claque. Je ne l'ai pourtant découvert que très tard en 2006 grâce à DIDYEAH de neo-arcadia.com, mais je ne m'en remettrais jamais.

Dans outzone, t'es dans le futur et ton perso est un cyborg qui doit recharger son énergie, et rien que là on a déjà un de nos gros point fort du jeu. On ne peut pas GLANDER, il faut avancer sous peine de perdre tout son "fuel" (disons) et donc une vie.

Ce n'est qu'un truc qui fait que ce jeu est une tuerie, mais un deuxième serait peut-être le game-design sadique qui fait que le one-credit est privilégié par rapport à l'abus, toaplan emmerde les pd2riches et ça c'est bien. Pourquoi je dis ça? Eh bien, tu peux upgrader ton équipement et à chaque vie perdu, tu redeviens le pauvre cyborg que t'étais au tout début.
Tu vois pas ou je veux en venir -c'est un truc classique du STG- mais voilà, combine ça avec le principe du fuel, tu comprends mieux? Sans la force, t'avances moins vite, les petits méchants sont plus coriaces, mais le pire c'est quand t'es devant un BOSS, qu'il résiste et que t'as une limite de temps pour le tuer. Et là, je peux te dire que tu regrettes d'avoir à continuer sans ton armement fétiche. Et encore tu sais pas le pire, tu perds une vie, tu reviens au point précédent, fini Gigawing ou tu balances 50 crédits et 100000 bombes pour venir à bout du boss, ici tu recommences le boss.

On va faire un petit schéma:

-GiGaWing: tu tapes le boss>> le boss te tue >>tu ressuscites >>récupération des power-ups>>tu tapes le boss>> le boss te tue >>tu ressuscites>>récupération des power-ups >>tu tapes le boss>> le boss meurt.

-OutZone: tu tapes le boss>> le boss te tue>> tu ressuscites>> tu RECOMMENCES le boss>> tu tappes le boss>> le boss te tue>> tu ressuscites>> tu RECOMMENCES le boss>> tu tapes le boss>> le boss te tue>> tu ressuscites>> tu RECOMMENCES le boss>> tu perds un credit >>tant que tu seras pas doué, tu recommenceras le boss...

C'est comme ça que doivent être les stg, c'est absolument comme ça.

Un dernier atout pour la route, outre sa musique génialissime (excepté le stage 4), le PIXEL ART monstrueux made in Toaplan qui permet au jeu de ne pas prendre une ride, de le rendre tout simplement immortel!! Le mechadesign est miam!!

Un exemple de la classe, le petit blondinet au ramassage scolaire... mattes moi c'te souci du détail.

Bon bref, tu l'auras compris, je suis un fan acharné qui t'as convaincu de jouer à cette oeuvre, et c'est bien ce que tu comptes faire.

Bon t'as pas 36 solutions pour y jouer, la première c'est la pcb arcade, relativement rare et avec un tas de fanatique bondissant à la moindre occasion pour te le piquer sous le nez.
Après, t'as MAME (multiple arcade machine emulator), un émulateur de jeux d'arcade avec des milliers de roms dont -tu l'auras deviné- OutZone. Pour les roms des jeux, je vais sur planetemu.net, mais si tu veux d'autres sites tu peux demander à google est ton ami parce que google est ton ami.

Bon jeu.

*pas de DTC s'il te plait, t'es sur un blog sérieux là.

Edit: je suis tellement un fanboy généreux que j'ai mis mes talents à contribution du wikipédia français.

samedi 7 février 2009

History of STG by GameOne

On a vu précédemment divers trucs sur le shoot them up gravitant autour de gigawing.
On va rester dans le domaine du shmup, ce coup-ci avec un reportage de Gameone retraçant l'histoire, de space invaders à Under defeat. Une jolie émission intéressante et -particulièrement sur la fin- émouvante.





lundi 2 février 2009

Le one crédit, un truc pas pour les gayz.



Voilà, il y a une chose qui me chagrine depuis que je l'ai lu, ce test Gigawing de jeuxvideo.com.
Je fais une citation du truc:

"Durée de vie 5/20

On s'énerve rapidement en jouant à Gigawing car la technique ne suffit pas pour s'en sortir, alors on augmente les crédits jusqu'à finir le jeu et on le range."

LoL j'ai envie de dire, mais je le ferais pas. On va se contenter de réparer ce manque culturel.

En fait, l' idée du one-crédit (le fait de terminer le jeu en un seul crédit) dans le shoot them up est apparue il y a très (très) longtemps, avec l'apparition en arcade (1978) de space invaders.

Le gars venait mettre sa pièce dans la table space invaders, et moins il était doué plus il vidait son porte monnaie. Heureusement, ce gars là il était loin d'être con et il se dit: "ah ouais, faudrait que je crève moins vite histoire de rentabiliser ma pièce."

C'est venu de là, le temps passa, (je naquis) et les shoot them up se diversifièrent avec une difficulté variable. Puis l'arrivée des consoles de salon, t'achètes le jeu et tu peux le squatter tranquillement sans limite. Ensuite t'as deux choix, soit t'es intello, tu joues un "continue" et tu recommences, soit ben tu vas à la fin en utilisant tout tes continues comme un porc.

La seconde solution est déconseillée, c'est juste pas dans l'esprit du shoot them up. Imagines que t'es dans l'espace et tu dois buter cette saloperie d'empire (au hazard) Bydo. Tu crois pas que tu vas avoir plein de continues comme ça, ton R9 se fait avoir et t' exploses avec lui basta... on est pas dans dbz.

Au pire, les rpgs je veux bien que tu recommences pas tout à chaque game over (t'as pas fini), parce que justement c'est le genre de jeu qui peut être long, qui possède une histoire et dans lequel t'as envie d'avancer sans trop d'emmerdes. Tu remarqueras qu'un shoot them up, ça dépasse pas les 2 heures de jeu, et on peut se dire 2 heures seulement? allez je lui met 5/20 pour être sympa.

Ce n'est pas ça du tout, le gusse de jeuxvideo.com a rien compris. On fait pas son bourrin en utilisant 100000 crédits pour voir la fin et ranger le jeu!! On progresse, si le stage 1 est dur alors le 5ème est atroce... si on se fait ruiner comme une merde au 2ème niveau on recommence depuis le 1er et on s'améliore... et au bout d'un moment on prend son air supérieur face au stage one. Je parle du one-crédit mais faut savoir aussi que le shoot'em up c'est un jeu où le but est de faire du score, et tout le monde sait que le score retombe à zéro en cas de continue.

On PEUT ne pas aimer les manic shooter, ou ne pas aimer Gigawing... parce qu'il est bourrin, pas subtil, pas beau. Mais c'est pas possible de descendre un bon jeu et de le faire passer pour une merde. Le gars qui n'y connait rien et qui cherche un jeu pour sa Dreamcast, il va tomber sur "ça" et va passer à côté du soft, juste à cause de l'incompétence du "testeur" qui lui, est "censé" s'y connaître.

Je termine là sinon j'ai pas fini, mais faut se rappeler que le shoot them up est indissociable du one-crédit, que ce soit en arcade ou sur console.

samedi 31 janvier 2009

Gigawing ou la cité d'or.



Et voilà une brève vidéo d'un gars capable de one créditer le jeu. Il s'agit ici du stage 5, celui de la cité d'or, avec en tant que boss le Grand Condor tout droit issu des mystérieuses cités d'or, un anime d'enfance de plein de gens.

On remarque la difficulté qu'a le guguss pour s'en sortir, même un génie comme ça est contraint d'utiliser des bombes.

J'ai enfin appris qu'il existait même un boss plus coriace que Ze Boss, vous savez, l'étrange chasseur qui vous met des bâtons dans les roues 3 fois dans le jeu et que tout le monde croit qu'il ne sert à rien. Bah c'est lui, petit mais costaud comme on dit.

jeudi 29 janvier 2009

Gigawing, Gigafun



En ce moment, je joue à un shoot'em up absolument Giga-ntesque sorti en 99 développé par Takumi et Capcom: GiGaWing.

Alors j'ai choppé une version pal pas cher, vu que première bonne nouvelle, le jeu est sorti en France sur la Dame Blanche (la dreamcast quoi) de Sega.

J'insère donc mon gd-rom, je me fais pas de soucis vu qu'il a une bonne réputation sur les forums où je traine (et surtout je l'avais essayé sur MAME).

Pas de surprise, le légendaire logo Capcom, une musique de fond dantesque, je push start.
Là un écran moisi avec plein d'option: arcade, score attack, ranking surtout, save&load, how to play et enfin gallery!!

Bien entendu on va prendre le mode arcade pour commencer, on arrive sur l'écran de sélection des persos très stylé avec une zik sublime. On a 4 characters au total, Isha, Sinnosuke, Ruby et Stück..
Je choisis donc Isha, pilote de Porchka.



On se rend compte que la vie de Isha n'est pas toute rose et sa musique perso est très mélancolique.
Bon le scénar on s'en tape, elle vivait comme soeur guérisseuse (d'ailleurs Isha peut signifier médecin en japonais) mais à cause d'un méchant médaillon qui est la cause d'une guerre sans précédent, elle s'implique sur le champ de bataille.

Son vaisseau, Porchka, est tout mimi et envoi des tirs frontaux condensés et plein de missiles à tête chercheuse. Maintenant, c'est à vous de décider si Isha réussira son combat ou si elle va mourir comme une conne dans la vanité.

Donc, à la guerre comme à la guerre, vôtre but sera d'anéantir tout ce qui bouge et d'éviter les shoots des méchants... pas compliqué hein?!

Ouais mais nan, le premier stage est certes, assez sympathique, on apprend les bases du jeu, que A sert de shoot, B sert de "bomb" et C sert de shoot (encore), on se promène et on tue le boss tranquillement.
Le stage 1 est donc le stage d'échauffement. Quelles différences entre le bouton A et le C? Simple, si vous restez appuyé sur A, vous faites apparaître le bouclier. C'est en fait un truc bien pensé (j'y reviendrais) qui non seulement vous permet de renvoyer les tirs des méchants dans leurs gueules, mais en plus de scorer.



C'est pas forcément devinable sur ce snapshot, mais les tirs ennemis se transforment en items à prendre pour augmenter le score.


Le cruel Porchka en action .

Au deuxième stage, soit on maîtrise les bases, soit on crève. Le stage 2 est comme le stage du test d'aptitude ou ce genre de truc. on commence à bien utiliser le bouclier réflecteur, et si tout se passe bien, le score possède déjà 12 chiffres.

On arrive au stage 3, on se fait harceler de partout par des trains. Si on est pas concentré, c'est foutu, c'était déjà pas possible de se faire un café pendant le stage 1 alors au 3, on a même pas bougé nos fesses du fauteuil qu'on voit l'écran de gameover.

Oui, Gigawing est speed, pas un moment de répit, une speedité qui est bien rendu par la bande son envoutante composée par Yasushi Kaminishi. Un des shoot'em up les plus nerveux auquel j'ai pu jouer.


Isha est d'accord avec moi.

Le stage 4 est l'avant dernier, il se déroule sur un continent flottant, et c'est en quelque sorte l'examen d'entrée à l'école prestigieuse du stage 5.

Bon, je raconte nawak, mais si vous passez le stage 4, vous serez enfin en tête à tête avec la définition de bourrinisme. Ce stage, faut être vraiment talentueux pour le one créditer, honnêtement.
J'aime ce stage, sa musique, sa difficulté, on sent bien que les gars qui sont derrière le jeu sont maître de leur sujet, on utilise à fond le bouclier et on se rend compte que sa barre de rechargement est vraiment lente à se remplir (ou plutôt se vider).
Et là, on arrive à Ze Boss!! Après le stage 5, on est HS, on tient plus debout, on a les paupières lourdes, le cerveau a mal encaissé cette déferlante d'effets spéciaux... et pourtant...

LE STAGE 5 N ETAIT RIEN, LE STAGE 5 ETAIT UN JEU D'ENFANT A COTE DE THE BOSS!!

Voilà un bref aperçu de ce qu'est Gigawing.
Et si certains ne sont pas encore convaincus, je résume de manière simpliste, Gigawing c'est:
-un jeu qui dépoussière une dreamcast.
-un jeu ultra fun et speed, après une dure journée de stress où on a envie de se défouler.
-un sytème de jeu simple et efficace, bien mené.
-une difficulté progressive, les débutants du genre ne seront pas découragés dès le départ.
-Visuel sympa, tant au chara-design qu'au mecha.
-accessible.
Bon, ça ressemble de plus en plus à un test qu'on trouve dans tout les sites merdiques qui pullulent sur la toile, donc j'arrête là mais j'aurais l'occasion d'y revenir car je suis loin d'avoir vidé mon sac.

PS: Ah oui, les screens proviennent de la version arcade, qui diffère quelque peu avec sa conversion console.